L’idée folle portée par Ginger, Groupe Ingénierie Europe, est « sortie » un peu prématurément dans la Presse. Le 1er décembre, Jean-Luc Schnoebelen, fondateur et directeur général du groupe, a donc expliqué publiquement la genèse de l’idée et présenté un projet « techniquement prêt et viable » à l’issue d’un an d’études. Destinée « à marquer les esprits et à donner du rêve », la tour Eiffel, symbole de l’industrie triomphante du XIX°, se vêtirait de verdure, véritable arbre de vie réconciliant homme et nature dans la ville. Paris deviendrait un symbole du XXI°ème siècle en matière de développement durable, une image que la mairie de Paris et la société d’exploitation de la tour Eiffel (SETE) pourraient soutenir. A ce stade, une équipe de vingt ingénieurs a développé des solutions innovantes pour répondre à des contraintes de taille : un bilan carbone négatif, l’utilisation de produits naturels, le poids et l’irrigation des plantes… Le projet, estimé à 80 millions d’euros, serait sponsorisé par des entreprises privées. « Au même titre que les Jeux Olympiques, ce projet emblématique participera au rayonnement international du pays, » a conclu le directeur général qui a assuré que « GINGER n’a pas pour ambition de s’approprier ce projet, mais bien au contraire, d’y faire participer tous ceux qui le souhaitent ».