Selon la dernière étude OPEN de l’Ademe, plus de 3,5 millions de rénovations de logements ont été achevées en 2014, avec seulement 288 000 rénovations performantes ou très performantes. Les travaux sur les fenêtres arrivent en tête des travaux de rénovation avec 1/3 qui sont performants thermiquement. Viennent ensuite les travaux sur les murs trop rarement accompagnés par de l’isolation. Ils sont suivis des travaux de toiture et/ou des combles qui font l’objet pour près de la moitié de gestes améliorant les économies d’énergie. En quatrième place, arrivent les travaux sur les systèmes de chauffage dont 1/3 seulement apportent des améliorations de performance, puis les systèmes d’eau chaude sanitaire dont les 3/4 ont un niveau de faible performance énergétique.

Il s’avère que les rénovations performantes ou très performantes s’avèrent près de cinq fois plus onéreuses que les rénovations faibles. Un coût qui s’explique à la fois par un nombre de gestes plus important et de meilleure qualité, par le recours plus fréquent à des professionnels pour mener ce type de rénovation et par le coût des matériaux et équipements plus élevé.

Le coût de ces chantiers en freine la réalisation pour un peu plus de la moité des ménages. Les aides financières potentielles sont jugées insuffisantes pour 22 %. Au-delà des contraintes financières, il faudrait convaincre 1/4 des ménages qui doutent du bon retour sur investissement des travaux.
Graphique : Ademe