Didier Plowy/MCC
La tour Médicis (ancien immeuble de bureaux connu jusqu’alors sous le nom de tour Utrillo, construit en 1976 par Jean Sebag sur un plan masse de Bernard Zehrfuss) marque une nouvelle étape de la rénovation urbaine de Clichy-Montfermeil. Le bâtiment est composé en fait de deux tours accolées de sept et treize étages communiquant entre eux, offrant une surface utile de 8 000 m2 environ et de vastes plateaux lumineux. D’abord vouée à des activités tertiaires avant de rester inoccupée des années, elle apparaissait comme un symbole de l’urbanisme en faillite et elle va pouvoir devenir le symbole du renouveau, a déclaré sur les lieux Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture et de la Communication. Dans quatre ans, sur le modèle de la villa Médicis à Rome, la tour réaménagée accueillera en résidence des artistes de toutes disciplines, de France et du monde entier ; des formations préparatoires aux métiers de l’art et de la culture ; un module d’école de la deuxième chance ; des spectacles, expositions, projections, concerts, conférences… Des accords seront aussi recherchés avec des universités et des fondations étrangères. Ce programme s’inscrit dans la volonté de rééquilibrage territorial entre l’hypercentre parisien et ses périphéries, objet du projet du Grand Paris comprenant de nombreux autres projets culturels dont certains sont conduits par l’Etat ou en partenariat avec les collectivités territoriales.
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