Une étude de l’Observatoire de la qualité de l’air intérieur, menée dans 567 logements français, a montré que, pour 9 % d’entre eux, les concentrations de polluants émis par les matériaux de finition et de décoration étaient élevées. C’est pour lutter contre ce problème de santé publique que les ministères de l’Écologie, de l’Économie et du Travail ont signé un décret imposant le premier étiquetage en matière de santé environnementale, pour les produits de construction et de décoration. Ainsi, à partir du 1er janvier 2012, chaque consommateur pourra choisir, dans les rayons, les produits induisant le plus faible impact possible sur l’air intérieur de son foyer. L’étiquette indiquera, de manière simple et lisible, le niveau d’émission de polluants volatils. Elle constituera, pour le consommateur, un nouveau critère de sélection en fonction de son usage : chambre pour les enfants, pièce de vie commune… Une note allant de A+ (très faibles émissions) à C (fortes émissions) et le schéma d’une maison contenant un nuage de polluants permettront d’identifier rapidement la qualité du produit.