Exclusivité d’Arval by ArcelorMittal, le procédé innovant Imageo est une technique de transfert numérique qui permet d’imprimer n’importe quel fichier sur une façade métal, sans contrainte de taille ni effet de pixellisation. C’est précisément cette solution qui a été choisie par le Cabinet d’architectes Bouillon Bouthier pour les façades de la patinoire d’Epinal.

Porté par la Communauté de communes Epinal-Golbey, le chantier de démolition- reconstruction de la patinoire d’Epinal aura duré moins de deux ans et a été inauguré le 4 septembre dernier. Dotée d’une véritable culture de la glace, la Ville d’Epinal ne pouvait qu’offrir un bâtiment unique à ses patineurs amateurs et professionnels. Une des contraintes principales du chantier était de trouver une technique permettant de couvrir les grandes surfaces de façades. A la manière d’un gigantesque puzzle, chaque façade est composée de près de 600 m2; de cassettes en acier de 2 500 X 1 000 mm de hauteur pour les trames principales (des dimensions sur-mesure ont également été mises au point par Arval), et de 1 200 m2; de bardage nervuré horizontal. Du fait de leur dimension, les cassettes ont dû être renforcées par un nid d’abeille et une contre-tôle, afin de leur donner une planéité correcte.

Des façades uniques

A partir d’une photo de cristaux de glace, plusieurs échantillons ont été réalisés et testés en situation sur le chantier, jusqu’à obtenir le résultat attendu par les architectes et la maîtrise d’ouvrage. Les cassettes ont ensuite été imprimées grâce à la technologie innovante du Transfert Numérique Moléculaire (TNM). L’application supplémentaire d’un vernis de finition thermodurcissable assure la protection de l’intégralité du support. Les couleurs ne subissent aucune altération dans le temps et sont protégées par le vernis de finition, qui a été conçu et développé pour résister aux UV et est traité anti-graffiti.

Les équipes d’Arval et de son partenaire Visiotechnic ont dû faire face une nouvelle fois à la contrainte des dimensions : certaines cassettes en acier pouvaient atteindre jusqu’à 200 mm d’épaisseur. Une telle épaisseur ne permettant pas l’application du procédé, les cassettes ont été décomposées puis réassemblées une fois l’impression terminée. Elles ont ensuite été colisées dans l’ordre de pose des façades, défini selon un calepinage très précis. Les façades intérieures des gradins ont été habillées selon le même modèle, avec u travail e découpe supplémentaire du fait des arches des gradins et de la charpente qui viennent traverser les cassettes en acier.