Une équipe de chercheurs de l’Université de Notre-Dame aux Etats-Unis a mis au point une «peinture solaire» qui pourrait révolutionner la production d’électricité photovoltaïque. En cherchant une alternative au silicium, ils ont expérimenté des mélanges à base de nanoparticules de dioxyde de titane combinées à deux sels de cadmium : le sulfure et le séléniure qui ont la capacité de capter les photons et de les transformer en électricité. Ces composés mis en suspension dans des solvants doivent être appliqués sur des supports conducteurs munis d’une cathode et d’une anode pour produire un courant électrique. Le rendement de cette peinture photovoltaïque n’est pour l’instant que de 1 %. Mais le faible coût de fabrication permet d’en produire en quantité. L’équipe de chercheur va maintenant essayer d’améliorer ce rendement et la stabilité de la peinture solaire. Le travail de l’équipe de l’Université de Notre-Dame est publié dans la revue ACS Nano