Le 29 mars dernier, Pascal Viné, directeur général de l’ONF, s’est rendu à Supt (Jura) pour célébrer le 30e anniversaire de la Sécherie de la Joux, fleuron de la production de semences forestières. Dès 1950, l’Office national des forêts fait construire, dans le Jura, une sécherie destinée au traitement des graines de résineux pour alimenter les programmes de reboisement d’après-guerre. Avec la montée en puissance des plantations feuillues, l’ONF développe cette activité en 1983 avec la construction de l’actuelle sécherie. Véritable laboratoire au c¦ur de la forêt jurassienne, elle est équipée des technologies appropriées aux graines de toutes les essences forestières. Initialement destinée à pourvoir aux besoins de l’Office en semences d’origine génétique sûre et adaptée, la sécherie est devenue un des deux principaux fournisseurs français de semences forestières. Elle traite annuellement plusieurs tonnes de graines et semences, détient 50 % du marché en France (une centaine d’essences) et assure, pour une grande partie du territoire national, les opérations de traitement.