La Conférence environnementale réunit aujourd’hui et demain l’ensemble des partenaires du dialogue environnemental pour débattre du programme de travail du Gouvernement en matière de développement durable. Elle devrait permettre de sélectionner les sujets prioritaires pour relever les principaux défis écologiques et de convenir des objectifs à poursuivre, des concertations particulières à mettre en ¦uvre et des mesures à prendre sans attendre. Le Gouvernement souhaite la mobilisation de tous les acteurs et la participation active des citoyens. Cette première édition va réunir les organisations non gouvernementales, les syndicats de salariés, les syndicats d’employeurs, les représentants des élus locaux, mais aussi les parlementaires. L’énergie, avec l’ouverture prochaine du grand débat national sur la transition énergétique, et la préservation de la biodiversité avec la perspective d’une loi-cadre sont les deux grandes priorités. Trois autres chantiers sont également ouverts : la fiscalité écologique, le lien entre la santé et l’environnement et la gouvernance écologique. Cinq tables rondes vont se tenir sur ces deux jours : - Table ronde n°1 : Préparer le débat national sur la transition énergétique - Table ronde n°2 : Faire de la France un pays exemplaire en matière de reconquête de la biodiversité - Table ronde n°3 : Prévenir les risques sanitaires environnementaux - Table ronde n°4 : Mettre en oeuvre une fiscalité plus écologique - Table ronde n°5 : Améliorer la gouvernance environnementale De nombreux engagements relatifs à l’énergie ont déjà été pris dans le cadre du Grenelle de l’environnement cependant un récent rapport a souligné les retards par rapport aux objectifs précédemment fixés. Le débat doit donc trouver les moyens de remplir les engagements déjà souscrits, à savoir le facteur 4 en 2050, la baisse de l’intensité énergétique (loi POPE), et, à l’horizon 2020, une réduction de 20% de la consommation d’énergie, cadre dans lequel se situe la directive efficacité énergétique, une baisse de 20% des émissions de gaz à effet de serre, une proportion d’énergies renouvelables de 23% dont 27% pour l’électricité renouvelable. Nous ne manquerons pas de faire un point régulier sur les propositions et les avancées des travaux issues de cette conférence, en restant particulièrement attentifs à son impact sur les secteurs du bâtiment et des énergies renouvelables.