L’Insee vient de publier les résultats détaillés de l’enquête Logement 2013. Dans cette photographie précise du parc de logements ordinaires et des conditions d’occupation des résidence principale, 10% des logements présentent trois défauts ou plus.

Les défauts signalés par les ménages couvrent un éventail de situations, graves (installation électrique en mauvais état par exemple) ou seulement gênantes (mauvaise exposition du logement). Les plus fréquemment citées sont la présence d’humidité sur les murs, la mauvaise isolation thermique des toits ou des murs, les fenêtres qui laissent passer l’air. Viennent ensuite les infiltrations d’eau et les problèmes d’évacuation. 0,6 % des ménages ont indiqué que leur logement avait fait l’objet d’un signalement portant sur son caractère insalubre, dangereux, ou sur le fait qu’il ne répond pas aux normes de location.

Les logements peuvent être classés selon le nombre de défauts qu’ils cumulent, sans établir d’appréciation sur leur gravité relative. 10 % du parc, soit 2,8 millions de logements, présentent au moins trois défauts. Près de la moitié d’entre eux (1,3 million) sont situés dans les agglomérations de plus de 200 000 habitants ou dans l’unité urbaine de Paris (qui ensemble représentent 42 % des résidences principales). Une autre part importante de ces logements (560 000 logements soit 20 %) se trouvent dans des communes rurales.

60% des logements occupés par leur propriétaire (accédant ou non) ne présentent aucun défaut, alors que ce taux baisse à 40 % pour les locataires, du secteur social comme du secteur libre. Les ménages de moins de 50 ans habitent en effet plus souvent dans des logements qui présentent trois défauts ou plus. Enfin, si les ménages en situation de surpeuplement ne sont souvent pas les mêmes que ceux qui vivent dans des logements présentant trois défauts au moins, un peu plus de 550 000 d’entre eux cumulent les deux situations