Après avoir chuté à leur niveau de 1953-1954 avec de l’ordre de 250 000 unités en 2024, les mises en chantier de logement neuf tomberaient à près de 240 000 en 2025 selon la FFB. Les permis de construire chuteraient, quant à eux, de 15 %. Le non résidentiel neuf n’est pas en forme non plus. Alors qu’une tendance à l’atterrissage se faisait jour ces derniers mois, la censure du gouvernement a douché les espoirs, laissant les donneurs d’ordres professionnels et collectivités locales en plein doute. Après un plus bas historique à un peu plus de 20,1 millions de m² commencés en 2024, la baisse se poursuivra en 2025 avec un score un peu en-deçà de 19 millions de m². A ce stade, la baisse de 3,5 % des permis cette même année ne laisse pas prévoir de reprise avant début 2026. La production en logement neuf s’effondrerait de 14,2 % en 2025 ; quant à celle en non résidentiel neuf, compte tenu de délais de réalisation globalement plus longs, elle chuterait de 15,0 %. Seule l’activité en amélioration-entretien continuerait de croitre, au rythme modéré de 0,9 %.