Le retrait-gonflement des argiles, amplifié par les épisodes de sécheresse, est à l’origine de 20 % des arrêtés de catastrophe naturelle et de 38 % des coûts d’indemnisation. Environ 4,3 millions de maisons individuelles sont construites dans des zones en aléa fort ou moyen (soit 23 % de l’habitat individuel), un peu plus du double en aléa faible (soit 51 %), et près de 5 M d’habitations dans les zones a priori non argileuses (soit 26 %). Leur répartition et leur vulnérabilité potentielle révèlent des disparités territoriales. La part du territoire communal en aléa fort ou moyen dépasse 75 % pour une commune métropolitaine sur dix. Pour 400 d’entre elles (soit 1 %), ce niveau d’aléa concerne l’intégralité du territoire. Quelle que soit la localisation des maisons individuelles dans ces communes, leur vulnérabilité au retrait-gonflement des argiles est considérable lorsque leur conception n’intègre pas cet aléa.

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Carte : aléa retrait-gon ement des argiles – Source : © BRGM, 2013. Traitements : SDES, 2017