A la Conférence des Nations Unies sur le climat à Marrakech (COP 22), le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a exhorté tous les pays à accroître le financement pour lutter contre le changement climatique, en particulier pour soutenir les pays en développement.
Le chef de l’ONU a rappelé que l’un des objectifs de l’Accord de Paris sur le climat, qui est entré en vigueur le 4 novembre 2016, est de « rendre tous les flux financiers compatibles avec un développement à faibles émissions de gaz à effet de serre et résilient face au changement climatique ». Il a noté qu’il y avait eu des progrès, notamment en matière d’énergies renouvelables.
« Nous allons investir 90.000 milliards de dollars dans les infrastructures mondiales au cours des quinze prochaines années. Cela ne coûterait pas beaucoup plus de veiller à ce que ces infrastructures offrent l’économie résiliente à faibles émissions envisagée dans l’Accord de Paris », a-t-il ajouté.
Le chef de l’ONU a rappelé qu’à Paris, il y a un an, les gouvernements ont réaffirmé leur promesse de 2009 de mobiliser 100 milliards de dollars par an d’ici 2020 et continuer ce financement à ce niveau jusqu’à 2025 pour soutenir l’action climatique par les pays en développement.
Créer un environnement favorable au financement
Dans une allocution prononcée par la Vice-présidente de la Banque mondiale chargée du développement durable, Laura Tuck, le Président de la Banque mondiale, Jim Yong Kim, a déclaré que son organisation faisait de son mieux pour « mobiliser autant que possible le financement » pour le climat. Pour la Banque mondiale, l’autre priorité est de ‘rendre vert’ le secteur financier. « Nous essayons de trouver des façons d’améliorer la façon dont le secteur bancaire comprend et évalue les risques liés aux investissements intelligents en matière de climat », a déclaré M. Kim.
Le Secrétaire général de l’ONU a estimé que le financement était essentiel pour renforcer la résilience. Pour doper les efforts en la matière, le chef de l’ONU a lancé l’année dernière l’initiative A2R (Anticiper, Absorber et Remodeler) avec pour objectif notamment de redoubler les efforts pour fournir une assurance contre les risques climatiques, en coopération étroite avec le secteur des assurances.
Source : Centre d’actualités de l’ONU