Une semaine après l’incendie qui a notament détruit le grand orgue de la cathédrale de Nantes, le bénévole du diocèse déjà soupçonné a été mis en examen et placé en détention dimanche 26 juillet 2020. Il avait déjà été placé en garde à vue quelques heures après l’ouverture de l’enquête, le 18 juillet, puis remis en liberté le lendemain soir. C’était la dernière personne a avoir fréquenté la cathédrale avant l’incendie. L’enquête avait révélé trois départs de feu distincts : « Entre le grand orgue, qui est sur la façade au premier étage et les autres feux, vous avez quasiment toute la distance de la cathédrale. Ils sont quand même à une distance conséquente les uns des autres », selon le procureur. Arrivé en France en 2012, l’homme était impliqué dans la vie paroissiale nantaise depuis quelques années, a indiqué le recteur de la cathédrale de Nantes, le père Hubert Champenois. « C’est un homme originaire du Rwanda qui est à Nantes depuis plusieurs années et qui habite dans une maison religieuse », avait-il précisé à franceinfo. Suite à une « obligation de quitter le territoire français », le bénévole avait essayé, sans résultats, de régulariser sa situation en demandant sa naturalisation.