Dévoilé ce 30 septembre, le nouveau plan Nature en ville entre désormais dans sa phase d’exécution, qui s’échelonne jusqu’en 2030. Au moment où la densification des fonctions urbaines dans les villes devient une nécessité pour ménager les sols vivants qui les entourent, il apparaît tout aussi essentiel de protéger le vivant en leur sein en renforçant la présence et la fonctionnalité de la nature en ville. Le Plan nature en ville vise à favoriser les actions et dispositifs de préservation, restauration ou création en milieu urbain d’espaces de nature permettant de : garantir la présence d’une diversité d’espèces, notamment sauvages, adapter les villes au changement climatique (réduction des îlots de chaleur urbain, réduction des risques, création d’espaces refuges en période de canicule), améliorer la santé et la qualité du cadre de vie des citadins, en garantissant un accès à la nature pour tous.
Il s’inscrit dans une approche écosystémique : penser la ville comme un « système ouvert » qui se régénère, reconsidérer le rapport entre les espèces, le rapport de l’humain au vivant et favoriser l’habitabilité des villes pour l’ensemble des êtres vivants, humains et non humains. Il s’agit finalement de faire de la nature une composante essentielle de l’imaginaire urbain, un élément constitutif de l’identité du territoire et support de liens entre citoyens et au sein du vivant.