L’exposition « La ville-forêt, vers une nouvelle culture urbaine » est ouverte au public jusqu’au 18 décembre 2020 à Lyon, au CAUE Rhône Métropole. Elle questionne les relations de l’homme au vivant et la place du végétal dans nos modèles d’aménagement urbain. Elle nous invite à repenser l’urbanisme au prisme de la forêt et de ses bienfaits. Cette exposition propose, en cinq temps, d’initier un parcours à la recherche de cette ville-forêt

– Orées. Quand les villes rencontrent les forêts. Témoignages des liens tissés entre villes et forêts, ici et ailleurs, dans notre culture et dans notre histoire.
– Regards. La forêt peut-elle transformer l’urbanité ? Lumières sur le monde de la forêt pour mieux le comprendre, pour s’en inspirer et penser la ville autrement.
– Synergies. Les 1001 bienfaits de la ville-forêt. Au cœur des multiples atouts d’un fonctionnement commun ville-forêt.
– Sentiers. Comment donner corps à la ville-forêt ? Pistes de changement pour faire de la place au vivant, propositions pour un passage à l’action.
– Un Laboratoire, un espace pour s’immerger et imaginer ce qu’est la ville-forêt, ensemble, ici et maintenant.

Elle s’accompagne de la présentation de trois installations artistiques

Partir, refaire, 2020 – Awena Cozannet, sculpture
Sangles, éléments manufacturés et chaussures de marche cousues, 125 x 125 x H200 cm
Cette sculpture se présente comme un enchevêtrement de branches ou de lianes, sur lesquelles sont fixés des éléments de sac à dos et chaussures de marche qui pourraient être endossés par le regardeur. Elle est une invitation au déplacement, au renouvellement, au mouvement.

La Forêt, 2020 – Joël Gangloff, peinture
Dix panneaux imprimés recto-verso sur bâche, format 60 x 300 cm
Juxtaposition de plusieurs peintures, La Forêt est une installation constituée de panneaux imprimés sur les deux faces, suspendus verticalement de façon à ce que le visiteur pénètre un territoire, rentre dans le souvenir d’une sensation de forêt au cœur de la ville.

In a sea of trees, 2017- Laurent Perche, dessin
Dessin à la pierre noire sur 324 pages de livres ouverts format poche – 1.60 x 3.90 cm
Dans son conte « Le baron perché », Italo Calvino tisse la trame d’un monde possible – une forêt-monde- où le lecteur se trouve littéralement projeté, invité à partager le point de vue de son héros sur son univers. Lorsque j’ai formé cette image In a sea of trees, qui est aussi une réflexion sur notre relation au temps, à la matière et à la culture, j’ai à mon tour pensé le dessin comme un tissage s’appuyant sur une trame écrite, une image jaillie des livres. (Première exposition « ici et maintenant ». En résonance avec la 14ème Biennale d’Art Contemporain de Lyon. Taverne Gutenberg – 2017).