Pour le secteur de l’éclairage, le potentiel d’économies d’énergies offert par la rénovation des éclairages trop anciens, permettrait d’économiser l’équivalent de la production de Fessenheim, et même davantage. En 2013 la consommation d’énergie liée à l’éclairage en France était de 56 TWh (source : ADEME). Cela inclut l’éclairage des bâtiments résidentiels et non résidentiels, ainsi que l’éclairage extérieur (dont l’éclairage public). Les installations d’éclairage obsolètes et énergivores offrent un potentiel d’économie d’énergie de 40 à 80 %, selon leur nature et selon les applications. Un scénario prudent, tenant compte des rénovations déjà effectuées les dernières années, peut retenir la valeur de 40 % d’économies : ce sont donc environ 22 TWh qu’il est possible d’économiser simplement, sans dégrader l’éclairage, voire en l’améliorant. Pourtant, le rythme des rénovations de décolle pas : le nombre d’installations rénovées chaque année reste faible, et les économies générées bien inférieures à ce qu’elles pourraient être. Les exigences de performance fixées par la réglementation sont d’un niveau satisfaisant pour l’éclairage, mais l’absence de moyens de contrôle de la conformité de ces travaux fait craindre des résultats décevants.