Depuis 1992, le parc d’équipements individuels de chauffage au bois ne cesse de croître, avec une accélération notable sur les dix dernières années. Parallèlement, une politique incitative a été mise en place pour le remplacement des appareils anciens. Cette politique combinée à la disponibilité de combustibles de meilleure qualité, ont permis une réduction significative de la consommation énergétique moyenne par appareil. Le chauffage au bois domestique a enregistré une baisse des émissions de particules fines (PM2.5), avec une diminution d’environ 40% entre 2012 et 2023. Le Laboratoire Céric, reconnu pour son expertise dans l’évaluation des technologies liées aux énergies renouvelables et au chauffage au bois, a projeté à 2035, l’évolution du parc d’appareils de chauffage domestique au bois et analysé ses conséquences sur la consommation de bois énergie et la qualité de l’air.

En 2035, le nombre d’appareils de chauffage au bois domestique pourrait dépasser les 10 millions, soit une augmentation de 32 % par rapport à 2023. Toutefois, grâce à l’amélioration des performances des nouveaux équipements, à la qualité des combustibles et à une meilleure isolation des logements, une réduction de 15 % de la consommation de biomasse est anticipée. Le renouvellement du parc et l’adoption d’appareils performants contribueront à une diminution spectaculaire des émissions de particules. D’ici 2035, celles-ci pourraient être divisées par trois, notamment grâce à l’utilisation croissante d’appareils certifiés Flamme Verte 7 et à l’utilisation de bois sec de qualité. Cette tendance prolongera la baisse de 40 % observée entre 2012 et 2023. Les émissions de particules pourraient être divisées par trois.