« En 2019, la bonne surprise est venue des établissements de crédit  » a indiqué le président de la FFB, Jacques Chanut, lors de la présentation de la conjoncture de ce trimestre. Depuis le début de l’année, les ventes en individuel diffus se redressent progressivement sous l’effet de la détente du marché du crédit, notamment en faveur des ménages modestes évincés du marché suite à la dégradation de l’environnement institutionnel en 2018. D’après les données du Markemétron, en glissement annuel sur sept mois à fin juillet 2019, la hausse se lit à +4,7 %, après un recul de 11,2 % en 2018. On constate même une vive accélération de la progression sur trois mois, avec +11,3 %.

Pour ce qui concerne les ventes des promoteurs, elles continuent de résister à -0,7 % en glissement annuel sur le premier semestre 2019, malgré une baisse de 3,3 % sur le seul deuxième trimestre 2019. Quant aux mises en vente, elles s’effondrent de 22,1 % au premier semestre 2019 par rapport au premier semestre 2018. Le mouvement se tasse, à -14,8 % en glissement annuel sur trois mois à fin juin 2019, et continuerait à ralentir sur la fin 2019 selon les enquêtes d’opinion de l’Insee dans la promotion immobilière. De fait, les perspectives de mises en chantier s’y redressent progressivement grâce à l’accession. D’ailleurs, la proportion de promoteurs désirant mettre à l’étude de nouveaux programmes immobiliers renoue avec de hauts niveaux (64,9 % à fin juillet 2019, contre 60,2 % à fin avril 2019 et 57,7 % à fin janvier 2019).

Graphique : Ventes de maisons individuelles en secteur diffus. Source : CGI Bâtiment/Caron Marketing, Markemétron