Si la reprise est là pour de nombreux chantiers, l’absorption des surcoûts liée à la crise met en péril de nombreuses entreprises qui travaillent à perte. De nombreux de clients, notamment particuliers, refusent de tenir compte de la coactivité, la désinfection et les équipements de protection. Après deux mois d’arrêt ou de confinement, comment prendre le risque de perdre sa clientèle ? Cette problématique est particulièrement préoccupante pour les entreprises artisanales. Dans l’attente de son étude exhaustive sur le sujet, la CAPEB dévoile l’estimation des trois principaux postes de surcoûts. La coactivité/productivité (allongement des délais, coordination, phasage complexe à organiser, location de nouveau moyen de transport ….) va engendrer un surcoût entre 4 et 10% du coût journalier. Ce poste peut représenter jusqu’à 50 % du surcout sanaitairetotal. Les équipements (gants, masques, gel…) vont représenter entre 2 et 4% du coûtjournalier. La désinfection (décontamination, nettoyage du matériel, outillage supplémentaire…) entre 4 et 8% du coût journalier. Les surcoûts sont plus élevés en rénovation notamment en site occupé. On estime ainsile surcoût moyen entre 10 et 20% en entretien-rénovation contre 10% dans le neuf.