Richard Ferrand, ministre de la Cohésion des territoires, en charge des politiques de prévention contre la précarité et l’exclusion dans le champ du logement et de l’hébergement a reçu mardi 6 juin les grandes fédérations et associations du secteur, ainsi que les porte-paroles du collectif des associations unies. Cette première rencontre a permis d’échanger sur l’élaboration d’un plan quinquennal pour le « logement d’abord », annoncé par Emmanuel Macron à l’occasion de la remise du 22ème rapport sur le mal logement de la Fondation Abbé Pierre, le 31 janvier dernier. Richard Ferrand a dit sa volonté de lancer un plan ambitieux sur cinq ans pour accélérer la mise en œuvre du principe du « Logement d’abord » en orientant les personnes sans-domicile, de la rue ou de l’hébergement d’urgence vers le logement. Il s’agit de passer d’une réponse construite dans l’urgence s’appuyant majoritairement sur des places d’hébergement avec des parcours souvent longs et coûteux, à un accès direct au logement avec un accompagnement social adapté aux besoins des personnes. Les politiques de « Logement d’abord » ont déjà fait leurs preuves en France, notamment à travers le programme « Un chez soi d’abord » et à l’étranger. L’accès au logement, ordinaire ou adapté, appuyé par le travail d’accompagnement des acteurs associatifs, permettra d’engager un parcours d’insertion amélioré auprès des personnes en situation de grande précarité.

Participants à la table ronde
La Fondation Abbé Pierre, la Fédération des Acteurs de la solidarité, Adoma, l’Armée du Salut, l’association Aurore, le Centre d’action sociale protestant, Coallia, Emmaüs, la FAPIL, Habitat et Humanisme, le Secours catholique, SOLIHA, l’UNAFO, l’UNIOPSS et le groupe SOS.

Photo : ministère de la Cohésion des territoires