Les Constructeurs et Aménageurs de la Fédération Française du Bâtiment (LCA-FFB) dressent un bilan 2016 positif des marchés de la maison individuelle et de la promotion immobilière.

Dans le secteur diffus de la maison neuve, la reprise des ventes constatée en 2015 (+13,7 % contre -2,1 % en 2014) s’est confirmée et même accélérée en 2016, puisque le taux de croissance annuel affiche 19,5 %. Les ventes brutes ont atteint 133 600 unités, dépassant nos prévisions. Elles retrouvent le bon niveau enregistré en 2011. Pour autant, l’an passé n’a pas encore renoué avec la barre de 145 000 franchie en 2010, encore moins avec les années de haute conjoncture de 2006 et 2007 où les chiffres avoisinaient les 160 0000 à 170 000 maisons. La surface de plancher moyenne affiche 115 m2 et le prix moyen maison (hors foncier) avoisine 157 600 euros, contre 113 m2 et 130 500 euros en 2010. Le prix moyen par m2 en CCMI (hors foncier) atteint donc 1 370 euros l’an dernier, contre 1 155 euros par m2 en 2010.

Dans la promotion immobilière, tous les indicateurs confirment également une nette reprise du marché, amorcée fin 2014. À fin septembre 2016, sur les quatre trimestres précédents, les réservations à la vente de l’ensemble des logements neufs (appartements et maisons) des promoteurs ont progressé de 17,4 %. Les réservations des logements collectifs ont gagné 17,3 % sur un an. Les prix de vente ont augmenté de 2,1 % par rapport à 2015 : un appartement neuf est vendu en moyenne 3 988 euros le mètre carré au troisième trimestre 2016. Pour les maisons individuelles en secteur groupé, la croissance de la promotion atteint 16,5 % sur douze mois. Le prix de vente progresse de 6,6 % sur un an : une maison neuve se vend en moyenne à 262 000 euros au troisième trimestre 2016 en secteur groupé.

En 2017, l’activité commerciale devrait conserver un certain dynamisme, notamment dans les premiers mois grâce à la volonté des ménages de profiter des dispositifs actuels, en anticipant leur éventuelle modification dans un sens moins favorable. En fin d’année et pour 2018, deux phénomènes pourraient perturber le marché : la progressive remontée des taux d’intérêts (hausse de 1,32 % à 1,8 % anticipée par le Crédit Foncier) et les incertitudes sur une éventuelle réorientation de la politique du Logement à l’aune d’une politique budgétaire plus restrictive.