Lors de Batimat, le 5 novembre dernier, pour la quatrième émission du Bim Café sur bati-journal.tv, Stéphane Miget, rédacteur en chef du magazine Planète Bâtiment, réunissait trois acteurs du Bim pour échanger sur le thème « Bim et rénovation » : François Pélegrin, architecte DPLG, urbaniste DUP, Architecture Pélegrin ; Yves Menez, directeur technique et commercial, Cype ; Arnaud Costa Le Vaillant, ingénieur d’affaires chez Abvent.

En matière de saisie de l’existant, les différentes sources d’informations – plans, relevés photogrammétriques, nuages de points, etc. – permettent de générer une modélisation riche de la maquette numérique et de gagner en qualité et productivité. Chaque métier génère sa maquette numérique, le progrès se fait dans l’échange et des maquettes sont maintenant exploitées par des maîtres d’ouvrage.

Arnaud Costa Le Vaillant, ingénieur d’affaires chez Abvent

Le Bim, c’est à la fois une technologie – des logiciels, des formats d’échange – et des méthodologies empruntées par les utilisateurs. Nous avons édité un protocole d’utilisation dans Archicad pour anticiper la qualité des échanges avec les autres intervenants d’un projet.

Yves Menez, directeur technique et commercial, Cype

On connaît bien du Bim son apport dans la collaboration : rigueur, précision… De surcroît, il permet de fournir à tous les décideurs, aux membres d’un conseil syndical non formés ou autres, qui n’ont pas fait d’études dans le bâtiment ou en architecture, des images simples, dynamiques qui vont favoriser la compréhension rapide du projet et l’opération des choix. Lors du projet de rénovation de la tour Super-Montparnasse, la maquette a été utilisée dans le cadre de l’assemblée de copropriétaires. Elle a servi aussi dans la consultation de l’architecte des Bâtiments de France, des services de la Ville de Paris, et entre nous : thermicien, économiste, entreprise, menuisier, architecte. Cette carte d’identité du bâtiment et son carnet numérique d’entretien sont aussi destinés à l’architecte qui reprendra l’ouvrage dans 40 ans et, avant cela… au service de la sécurité de cet IGH qui l’a souhaité. Une simulation de propagation du feu est, en effet, tout à fait réalisable en exploitant la maquette.

François Pélegrin, architecte DPLG, urbaniste DUP, Architecture Pélegrin

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