Le projet de loi dédié à la restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris va autoriser le gouvernement à adapter ou déroger par ordonnance un certain nombre de règles (en matière d’urbanisme, d’environnement, de voirie et de transport, mais également en matière de préservation du patrimoine et d’archéologie préventive), dans la mesure où celles-ci seront strictement nécessaires. il est également envisagé de confier les opérations de restauration à un établissement public, afin d’associer à sa gouvernance, les collectivités territoriales concernées, notamment la Ville de Paris, ainsi que le Diocèse de Paris en tant que principal utilisateur de la cathédrale. Le Centre des Monuments nationaux et l’Opérateur du patrimoine et des projets immobiliers de la Culture (OPPIC), s’ils sont tout à fait légitimes et outillés pour de telles opération, ne permettent pas, en l’état des choses de mettre en place une telle gouvernance en leur sein. Cette organisation devrait permettre de prendre en compte les intérêts des principales parties prenantes.

 

Photo : Anna Ader