Suite à la parution de l’enquête de l’UFC-Que Choisir, La Capeb a souhaité rappeler l’engagement du Bâtiment artisanal pour la rénovation énergétique et tient à apporter son éclairage sur plusieurs points.

  • Les prix pratiqués : les 6 entreprises testées dans le cadre de l’enquête, arnaqueraient leurs clients avec des prix doublés, voire triplés. La Capeb répond qu’il n’y a pas de prix unique. Il n’est pas possible de fixer un prix standard, puisque les prix dépendent de la performance et de la qualité des produits ou équipements mis en œuvre mais également de la situation réelle de l’habitation et des modes de vie des habitants.
  • Des rénovations énergétiques incomplètes : selon UFC Que Choisir, seules sont considérées comme valables les rénovations énergétiques complètes. La Capeb indique que la rénovation globale ne représente que 10 % de la rénovation énergétique. Les particuliers ne peuvent pas toujours envisager une rénovation globale, parce qu’ils occupent souvent leur logement durant les travaux mais également parce qu’ils n’en ont pas toujours les moyens financiers. Enfin, pour certains, ils ne le souhaitent tout simplement pas. En résumé, les particuliers cherchent avant tout à améliorer leur confort dans la limite de leurs moyens.
  • L’échantillonnage de l’enquête qui ne porte que sur 6 maisons particulières, sur un parc national total de 20 millions. Difficile de dire que les résultats présentés sont représentatifs de la situation sur l’ensemble du territoire.

Selon la Capeb, l’approche d’UFC-Que Choisir reste dogmatique et caricaturale à l’égard du secteur du Bâtiment, leurs experts demeurent anonymes. L’UFC-Que choisir reconnait discrètement à la fin de son article que « cette qualification a un seul mérite, celui d’avoir débarrassé le marché des escrocs incompétents »…