Dans son nouveau rapport, le GIEC confirme l’augmentation des températures terrestres en raison des activités humaines. Actuellement de 1°C, le réchauffement de la planète va atteindre 1,5°C voire 2°C entre 2030 et 2052. Avec pour conséquences directes, la fonte des glaces et la montée du niveau des océans qui vont notamment fortement menacer de submersion les pays insulaires et faire reculer les traits de côtes. La situation est critique. Pour le GIEC, il faudrait immédiatement enclencher une transition énergétique forte. La climatologue Valérie Masson-Delmotte, co-présidente du groupe de travail sur les sciences du climat du GIEC, indique : « Ne pas dépasser 1,5°C n’est pas impossible, mais cela demande des transitions sans précédent dans tous les aspects de la société », d’autant plaide-t-elle que, contenir le réchauffement à 1,5°C, peut aller de pair avec la réalisation des objectifs du développement durable, pour améliorer la qualité de vie de tous.
Si jamais la température devait augmenter de 2°C plutôt que 1,5°C, les journées extrêmement chaudes seraient plus nombreuses dans toutes les régions du globe. Les précipitations augmenteraient dans l’hémisphère nord avec une multiplication des risques d’inondations. Certaines régions devraient devenir plus sèches comme le bassin méditerranéen. Tout réchauffement supplémentaire inclurait également une fonte plus importante des inlandsis et des glaciers et une montée irrémédiable du niveau de la mer, qui se poursuivrait bien après la stabilisation des concentrations de CO2 dans l’atmosphère.
Visuel : GIEC