Le réseau ANlL/ADIL publie une étude destinée à mieux connaitre le comportement des bailleurs privés et les différentes raisons qui les encouragent, ou les empêchent, d’entreprendre la rénovation de leurs logements locatifs. 88 % des bailleurs interrogés déclarent avoir réalisé au moins un type de travaux. Les bailleurs enquêtés ont donc une certaine expérience dans la conduite de travaux même si parfois elle peut s’avérer succincte. L’amélioration du confort des occupants et la sécurisation d’un revenu locatif en louant le bien plus facilement à la suite de travaux sont leurs principales motivations pour les entreprendre. Une majorité a réalisé ou est en train de réaliser des travaux, le plus souvent de modernisation (64 %), de mises aux normes (60 %), de changement de fenêtres (58 %) ou encore de chauffage (53%). Les travaux de mise aux normes peuvent être d’une importance significative non seulement en termes de coût mais également en termes de durée. L’engagement de certains bailleurs dans ce type de travaux pourrait tout simplement s’expliquer par l’obligation légale de fournir un logement décent. Certains travaux s’avérant plus complexes comme l’isolation de manière générale (36 %), les gros travaux d’entretiens (34 %), la réorganisation du logement (25%) ou encore l’adaptation du logement pour les personnes âgées ou handicapées (4 %) ont moins souvent été entrepris. Le plus souvent ce qui freine les bailleurs à réaliser des travaux est de loin le financement (43 %) et/ou le manque de retour sur investissement (29 %). La présence du locataire dans le logement (30 %) ou encore la recherche d’artisans compétents (20 %) constituent également des obstacles significatifs. Pourtant, un nombre conséquent de bailleurs (18 %) n’identifient aucun frein important à la réalisation de travaux. Toutefois, un peu plus de 60 % des bailleurs interrogés déclarent ne pas connaître les aides aux travaux ou a minima ne pas savoir où trouver l’information.