A l’issue de deux ans et demi de travaux, Spie batignolles grand ouest, mandataire du groupement constructeur aux côtés d’Eiffage Energie (co-traitant) vient de finaliser les derniers travaux de l’institution Notre-Dame-La-Riche à Tours (37). Pour gagner en temps de construction et réduire le coût global du chantier, l’entreprise a eu recours à des éléments constructifs préfabriqués, sous la forme de prédalles et de prémurs. Par ailleurs, la charpente bois a également été pré-assemblée en usine. Au cours de la première phase d’études, la Ville de Tours a instauré un Plan de sauvegarde intégrant de nouvelles exigences architecturales et urbanistiques. Pour y répondre, le site a dû être redimensionné et se limiter à deux bâtiments neufs. Avant l’installation de l’école, le site était occupé par un laboratoire biologique animal. Le démarrage des travaux a fait émerger un problème de pollution du sol aux métaux lourds. Bien que très limitée, de nombreuses actions et analyses très poussées ont été mises en œuvre afin d’en éliminer toute trace. À la suite de fouilles archéologiques, des restes osseux de 3 sangliers gallo-romains ont été découverts. Une partie du projet a alors été modifiée, notamment le vide sanitaire de la cuisine. Les équipes Spie batignolles et ses partenaires ont travaillé en toute transparence (coûts, délais,…) avec la maîtrise d’ouvrage et la maîtrise d’œuvre pour mener à bien cette opération. A la rentrée, l’Organisme de Gestion de l’Enseignement Catholique (OGEC) Notre-Dame-La-Riche de Tours, maître d’ouvrage, a pu ouvrir l’institution aux étudiants.

Photo : Rudy BURBANT